vendredi 20 juillet 2007

L'environnement

The costs of mass-producing cattle, poultry, pigs, sheep and fish to feed our growing population... include hugely inefficient use of freshwater and land, heavy pollution from livestock feces... and spreading destruction of the forests on which much of our planet's life depends. - Time Magazine, 11/08/99



Le gaspillage des ressources

Dans un monde aux ressources limitées, l'élevage du bétail consomme une quantité excessive des trésors naturels (1/3 des matières premières aux États-Unis) (1). Bien que la plus grande part de notre production céréalière sert à nourrir le bétail, la majorité des calories que celui-ci ingère n'est pas transformée en chair pour la consommation humaine, mais plutôt dépensée pour les besoins quotidiens et la survie de l'animal (2). Ainsi, les quantités pharamineuses de nourriture, de terres, d'eau et d'énergie qui sont investies dans l'industrie sont détournées d'un usage potentiellement plus efficace et plus profitable pour les habitants de la terre.

Pas surprenant qu'un rapport des Nations Unies affirme que "l’élevage est un des premiers responsables des problèmes d’environnement mondiaux aujourd’hui et il faudrait y remédier rapidement" (3). Ce rapport démontre qu'à l'échelle mondiale, l'élevage produit plus de gaz à effets de serre que le secteur des transports et qu'il contribue de façon importante à la déforestation et la dégradation des terres. Accaparant 30% de la surface émergée et responsable de 70% du déboisement des forêts amazoniennes, l'élevage est aussi à l'origine de l'érosion des sols, de la contamination des eaux et de l'avancée de la désertification un peu partout sur le globe (3).

The way that we breed animals for food is a threat to the planet. It pollutes our environment while consuming huge amounts of water, grain, petroleum, pesticides and drugs. The results are disastrous. - Dr. David Brubaker, John Hopkins University Center for a Livable Future

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La nourriture

POUR LA PRODUCTION DE VIANDE, IL FAUT (4)
- 1,5 kg de céréales pour produire 1 kg de poisson
- 2 kg de céréales pour produire 1 kg de poulet
- 4 kg de céréales pour produire 1 kg de porc
- 8-10 kg de céréales pour produire 1 kg de boeuf


Ne serait-il pas mieux, aux points de vue économique, social et environnemental, de manger directement les végétaux plutôt que de les donner au bétail?

NOURRITURE VS. FOURRAGE
- 70% des céréales produites au Canada ne sont pas consommées par les humains, mais par le bétail sous forme de fourrage (5).
- Les céréales consommées annuellement par le bétail étasunien pourraient nourrir 1.4 milliards de personnes (6).
- 80% des enfants qui souffrent de famine vivent dans des pays qui ont des surplus agricoles... mais ces surplus vont nourrir des animaux plutôt que des humains (7).

Si des millions de personnes dans le monde meurent de faim - et ce, même s'il y a assez de nourriture sur la planète pour nourrir toute la population humaine - comment se fait-il que les 3/4 de nos cultures agricoles sont transformées en fourrage pour animaux? Comment se fait-il que dans les nations pauvres, les agriculteurs abandonnent leurs cultures traditionnelles en faveur de l'élevage, tandis que les ressources du pays sont utilisées non plus pour faire vivre la population locale, mais pour nourrir des animaux qui finiront dans l'assiette des riches?

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L'eau

L'industrie du bétail est l'une des principales causes de l'épuisement d'eau douce (8). Pas surprenant si on pense à la quantité d'eau nécessaire pour irriguer les cultures destinées au fourrage, pour abreuver les animaux et pour nettoyer la crasse dans les fermes, les camions de transport et les abattoirs. Au lieu d'étancher la soif des populations démunies ou faire pousser des cultures de consommation directe, toute cette eau est détournée vers l'élevage du bétail, asséchant des puits partout en Inde, en Chine et en Afrique du Nord (9).

En fait, le secteur agricole est le plus grand consommateur d'eau au Canada (10) et dans le monde (11). Aux États-Unis, la moitié de la consommation d'eau annuelle est destinée à l'élevage (12). À titre de comparaison, la production d'1 kg de blé consomme 1000-2000 L d'eau, tandis que la production d'1 kg de viande en consomme 10 000-13 000 L (13).

Pour ceux qui se soucient de l'environnement et des problèmes d'eau, sachez que manger une livre de boeuf de moins par année équivaut à ne pas se doucher pendant un an. C'est bien de prendre des douches plus courtes, mais c'est mieux de manger végétarien!

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La terre

80% des terres agricoles aux États-Unis sont utilisées pour l'élevage (14), tandis qu'à l'échelle mondiale, l'équivalent de 7 terrains de football est rasé chaque minute pour faire place à l'élevage (15). À cause de ces pratiques, la perte des couches arables et l'infertilité des sols sont des problèmes de plus en plus graves (16). Considérant que la production végétale nécessite seulement une fraction des terres arables requises pour la production de viande, d'oeufs et de produits laitiers, on ferait bien meilleur usage de nos terres en cultivant des aliments directement consommés par les humains.

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L'énergie

Pensez à l'énergie que nécessite chaque étape de la production de viande, de la ferme au supermarché :
1) Culture de maïs, de blé et de soja à grande échelle (cultivation, irrigation, engrais, etc.)
2) Transport des céréales aux usines de fourrage, dans d'énormes camions
3) Exploitation des broyeurs très énergivores
4) Transport du fourrage aux fermes industrielles
5) Exploitation des fermes industrielles (ventilation, courroies transporteuses, éclairage, etc.)
6) Transport des animaux à l'abattoir
7) Exploitation des abattoirs
8) Transport de la viande vers des établissements de transformation
9) Exploitation des établissements de transformation
10) Transport de la viande aux épiceries et supermarchés OU exportation à l'étranger
11) Réfrigération ou congélation avant la vente

Toutes ces étapes consomment beaucoup d'énergie, engendrent une pollution massive et émettent beaucoup de gaz à effets de serre (17).

CONSÉQUENCES ÉNERGÉTIQUES :
- La production d'une seule boulette de hamburger consomme une quantité d'essence suffisante pour conduire 30 km (18).
- Devenir végétalien entraîne une plus grande réduction des émissions de CO2 qu'échanger sa voiture régulière pour une Toyota Prius (hybride) (19)!
- Pour produire des protéines animales, il faut 10 fois plus d'énergie fossile que pour produire la même quantité de protéines végétales (20).

La plupart d'entre nous essayons de conserver de l'énergie en éteignant nos appareils ménagers et en achetant des ampoules fluorescentes. Mais la façon la plus efficace de réduire notre consommation d'énergie fossile est de ne plus manger de viande!

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Les déchets et les sous-produits

Selon l'agence de protection environnementale des États-Unis, l'écoulement des fermes industrielles pollue les cours d'eau plus que toutes les autres industries réunies (1). Par ailleurs, la contamination de l'air - due aux gaz nocifs (méthane, ammoniac, sulfure d'hydrogène) et aux particules volatiles (poussière, bactéries, moisissure) provenant des fermes et de la pulvérisation du fumier liquide - est également devenue un grave problème environnemental et de santé publique (21).

EXCRÉMENTS ANIMAUX :
Aux États-Unis, les animaux d'élevage produisent 130 fois plus d'excréments que la population humaine, ce qui représente 20 tonnes annuelles de matières fécales par foyer (22). Puisque les fermes n'ont pas de système d'épuration des eaux usées comme dans les villes, l'écoulement de bouse des lagunes de fumier finit par polluer l'eau, souiller les terres arables et contaminer l'air (9). Même si l'industrie tente de rentabiliser les produits dérivés de l'élevage, seulement 1/6 du fumier est transformé en engrais ; l'excès s'accumule dans les rivières et les nappes phréatiques, contribuant à la pollution par l'azote, le phosphore et les nitrates (23).

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La biodiversité

Chaque ferme et pâturage était jadis un habitat naturel avec son propre écosystème forestier, maraîcher, ou champêtre. Pour faire place à l'élevage, ces milieux ont été détruits et les plantes et les animaux sauvages qui y vivaient ont été éliminés ou déplacés, poussant plusieurs espèces au bord de l'extinction (24). En effet, le surpâturage est la première cause de déclin des espèces menacées dans le monde, plus que les projets hydroélectriques, les mines, les centrales électriques et les autoroutes réunis (25). En Amérique du Sud, la déforestation due à l'élevage est l'une des principales causes de la perte de biodiversité animale et végétale dans les forêts amazoniennes (26).

En revanche, la pêche commerciale n'est guère mieux. Les énormes filets des chalutiers, à l'aide de grosses plaques de métal, sombrent au fond de l'océan et sont traînés sur de longues distances, raclant tous les coraux, roches, algues et animaux sur leur passage. Le chalutage vide ainsi le fond océanique de toutes ses espèces vivantes, semblable à une coupe à blanc des forêts (27). Par ailleurs, les fermes piscicoles, à cause de l'accumulation massive d'excréments, de carcasses de poissons et d'antibiotiques dans les zones d'élevage, sont à l'origine d'une pourriture des fonds marins et menacent la survie d'écosystèmes océaniques fragiles (28).

Mais au-delà des chiffres et des faits, il est évident et intuitif que le régime omnivore typique ne peut que nuire à la biodiversité, considérant que le poulet, le porc et le boeuf - TROIS viandes qui comptent pour plus de 88% de la consommation de viande dans le monde (29) - sont produits à une échelle colossale, au détriment des autres espèces et écosystèmes.

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Les changements climatiques

Le rapport des Nations Unies sur l'élevage démontre clairement que le végétarisme est l'un des moyens les plus efficaces pour combattre les changements climatiques. Puisque l'élevage des animaux génère plus de gaz à effets de serre que toutes les voitures et les camions réunis, il ne faut plus seulement parler de voitures hybrides et de transports publics, mais aussi d'alimentation saine (3).

Tandis que le niveau atmosphérique de CO2 a augmenté de 35% depuis la révolution industrielle, le niveau de méthane - un GES 20 fois plus puissant, dont l'émetteur principal est le bétail - a augmenté de 150% (30). De plus, l'utilisation d'engrais synthétique pour produire le fourrage des animaux d'élevage émet de grandes quantités d'oxyde nitreux - un autre GES 300 plus puissant que le CO2 et principalement émis par les fermes (8). Enfin, comme on a pu le constater ci-dessus, l'utilisation des énergies fossiles à toutes les étapes de la production de viande contribue également de façon importante aux changements climatiques (26). Il serait donc temps qu'on oriente davantage nos politiques sur le climat vers la promotion du végétarisme.

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En somme

Une transition vers des régimes végétariens est non seulement bénéfique pour les animaux et la santé, mais aussi pour l'environnement, en réduisant les populations de bétail et leur demande sur les ressources planétaires. Bref, manger plus bas dans la chaîne alimentaire est l'une des meilleures façons de réduire son empreinte écologique.


Il est vrai que pour trouver la paix dans le monde, nous devons avant tout l'avoir dans notre coeur. Pour ma part, plus je vieillis et plus il m'est difficile de ne pas céder à la révolte, à l'indignation et à la colère. Oui, parfois il faut garder le silence mais d'autres fois on a seulement envie de dire : "ferme-toi donc pis mange-le ton cadavre". La planète se meurt à cause du pouvoir de l'argent, du gaspillage des ressources, de la domination des plus forts, à cause de la peur aussi, de la paranoïa et des "trous dans la conscience". Les chasseurs sont restés au stade du Cro-Magnon. Les abattoirs débordent du sang animal, de violence et de bêtise humaine. Les animaux hurlent et leur détresse obscurcit la Terre. - Marjolaine Jolicoeur, écologiste & auteure de Végétarisme & Non-Violence

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(1) Motavalli, J. (2002). The Case Against Meat. E Magazine.
(2) Environnement Canada. (1995). A State of the Environment Factsheet No 95-1. Connections: Canadian Lifestyle Choices and the Environment.
(3) Organisation des Nations Unies pour l'Alimentation et l'Agriculture. (29 nov. 2006). L'élevage aussi est une menace pour l'environnement. Salle de presse.
(4) Smith, D.L. (2007). Room at the Table for Everyone: Challenges to Global Food Security in the 21st Century. Présentation à la Faculté des sciences agricoles et environnementales, Université McGill.
(5) Food and Agriculture Organization of the United Nations. (2009). FAOSTAT Database - Canada: Food Balance Sheet.
(6) Gold, M. (2004). The Global Benefits of Eating Less Meat. Compassion in World Farming: Washington, D.C.
(7) Rifkin, J. (27 mai 2002). There's a Bone to Pick With Meat-Eaters: Growing grain for feed instead of food may be humanity's greatest evil yet. Los Angeles Times.
(8) Steinfeld, H., Gerber, P., Wassenaar, T., Castel, V., Rosales, M., & de Haan, C. (2006). Livestock’s long shadow: Environmental issues and options. FAO - Livestock, Environment & Development.
(9) Ayres, E. (8 nov. 1999). Will we still eat meat?. Time.
(10) Environnement Canada. (2003). Pratiques et changements concernant l'aménagement du territoire - Agriculture. Menaces pour la disponibilité de l’eau au Canada.
(11) Organisation des Nations Unies pour l'Alimentation et l'Agriculture. (1993). The State of Food and Agriculture. FAO - Département du développement économique et social.
(12) Robbins, J. (2001). The Food Revolution. Conari Press: Boston.
(13) Lappé, F.M. (1982). Diet for a Small Planet. Ballantine Books: New York.
(14) Vesterby, M., & Krupa, K. (1997). Major Uses of Land in the United States. U.S. Department of Agriculture Statistical Bulletin.
(15) Smithsonian Institution. (15 janv. 2002). Smithsonian Researchers Show Amazonian Deforestation Accelerating. Science Daily.
(16) Marcus, E. (1998). Vegan: The New Ethics of Eating. McBooks Press: Ithica.
(17) People for the Ethical Treatment of Animals. (2007). Environment - Wasted Resources: Energy. GoVeg.
(18) Wann, D. (31 juil. 2005). The future on your street: Living with fewer resources. Denver Post.
(19) New Scientist. (17 déc. 2005). It’s Better to Green Your Diet Than Your Car. Environment.
(20) Pimentel, D., & Pimentel, M. (2003). Sustainability of Meat-Based and Plant-Based Diets and the Environment. Am J Clin Nutr, 78. 3: 661S-662S.
(21) Lee, J. (11 mai 2003). Neighbors of Vast Hog Farms Say Foul Air Endangers Their Health. The New York Times.
(22) WorldWatch Institute. (2 juil. 2003). Fire up the Grill for a Mouthwatering Red, White, and Green July 4th. Press Room - News.
(23) Durning, A.T., & Brough, H.B. (1991). Taking Stock: Animal Farming and the Environment. Worldwatch Institute: Washington D.C.
(24) Canadian Nature Federation. (1990). Factsheet. The Prairie Grasslands.
(25) Bogo, J. (1999). Where's the Beef?: Today's Fake Meats Bring You the Taste - But Not the Health Risk - Of the Real Thing. E Magazine.
Robbins, J. (2001). Id.
(26) Organisation des Nations Unies pour l'Alimentation et l'Agriculture. (1996). Livestock & the environment: Finding a balance. FAO - Département de l'agriculture et de la protection des consommateurs.
(27) Watling, L., & Norse, E.A. (1998). Disturbance of the seabed by mobile fishing gear: a comparison with forest clear-cutting. UN Atlas of the Ocean - Research Paper.
(28) Pollution Control Authority. (2004). Water Pollution: Discharges from Fish Farms. State of the Environment - Norway.
(29) Organisation des Nations Unies pour l'Alimentation et l'Agriculture. (2003). L'état de l'insécurité alimentaire dans le monde 2003. Département des affaires générales et de l'information
(30) U.S. Environmental Protection Agency. (2007). Methane - Science. Climate Change.

5 commentaires:

  1. Bonjour, je trouve votre blogue très intéressant et très complet. Personnellement j'ai 16 ans et je m'intèresse beaucoup à la cause animale. Le film earthlings (terriens) m'a aidé à faire le dernier pas pour devenir végétarienne ! je te, le conseille si tu ne l'a pas déjà vu :)

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  2. Bonjour à vous, je n'ai pas encore lu votre blogue en totalité mais il s'est révélé très très intéressant pour moi. Je suis végétarienne depuis longtemps, végétalienne depuis peu, mais fière de l'être et décidée à le rester...je trouve que ça m'a pris un peu trop de temps à réaliser que le lait de vache aussi c'était une succulente boisson aussi cruel qu'un bon steak et qu'un oeuf, c'était tout aussi horrible...mais bon, je crois que chacun chemine comme il peut et que chaque étape amène à une autre.
    Il est très difficile de convaincre notre entourage de la nécessité et de l'urgence d'arrêter le saccage mais je prêche par l'exemple et comment ne pas se sentir spirituellement plus "élevée" n'ingurgitant plus aucun produit issu de la cruauté animale. Je suis persuadée que demeurer dans un anthropocentrisme empêche l'homme d'évoluer.
    En tout cas....j'en aurais encore long à dire pour défendre cette cause, mais vous me comprenez déjà. Je suis toujours tellement heureuse de constater que d'autres personnes prennent à coeur la défense des animaux "non-humains". J'ai parfois tellement honte d'appartenir à cette espèce (l'homo sapiens) la seule capable de sadisme et de cruauté pure et gratuite.
    Je me console en m'attachant à mes convictions et en gardant la foi en croyant que nous serons de plus en plus nombreux.
    Votre blog est super! Vraiment encourageant de voir que vous êtes impliquée personnellement et sincèrement. Je vais très certainement revenir. C'est bien écrit, bien construit avec de belles images. Ça me touche beaucoup. J'aime particulièrement le fait qu'il y ait une section les sceptiques vous diront...On m'a déjà dit que de défendre un point de vue, c'était aussi voir tous les contre-arguments. Si j'en ai d'autres, je vous les ferai parvenir. Merci!

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  3. Bonjour! Félicitation pour votre blog! Je suis moi même végétarienne (mon mari aussi), avec une tendance à devenir végétalienne. Pour l'instant je consomme très rarement de fromage de chèvre et de brebis.... J'ai un peu du mal à m'en séparer.
    Je voulais vous conseiller le discours de Gary Yourofsky, que vous pouvez regarder à cette adresse:
    http://www.youtube.com/watch?v=9ivPJUypbVs:

    Bonne courage! Et j'espere qu'on deviendra de plus en plus nombreux! :)

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  4. bravo pour votre prise de position, c est vrai nous avons beaucoup de progrés a faire

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  5. Bonjour,

    Bravo pour ce blog ! Je suis tombée dessus par hasard et il est vrai que nous avons encore beaucoup de progrès à faire ! Il reflète malheureusement bien le monde actuel et cette cruauté envers les animaux qui m'est insupportable !

    Pour ma part, je suis une pesco-végétarienne débutante mais perséverante, il est très dur pour ma famille d'accepter le fait que je ne mange plus du tout de viande.

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