dimanche 29 juillet 2007

Raisons pour choisir le végétarisme


*Celles qui s'appliquent à mon cas

*Boycott des fermes industrielles : Les fermes industrielles sont des endroits cruels et malsains, où règnent le mauvais traitement des animaux, l'abus d'antibiotiques et de pesticides, le gaspillage de ressources et la pollution à grande échelle.

*Souci pour l'environnement : L'élevage du bétail est une industrie extrêmement polluante, qui consomme une quantité prodigieuse d'eau, d'énergie, de terres et de cultures agricoles, tout en produisant un volume monumental de déchets, de substances toxiques et de gaz à effet de serre.

*Compassion pour les animaux : Les animaux sont des êtres vivants dotés de sensations et non pas des produits commerciaux. Friands de leur chair, oubliant leur souffrance, nous les contraignons à mener une existence de misère, où elles sont enfermées, abusées, puis abattues cruellement et inutilement.

*Justice sociale : Pour la grande majorité des gens, la viande est encore un produit de luxe - donc, porteuse d'inégalité et d'injustice. Alors que dans le Sud, les forêts sont rasées pour faire place aux pâturages et l'agriculture de subsistance est remplacée par l'élevage pour viande d'exportation, les citoyens du Nord continuent à se remplir la bedaine de chair animale, dont la production a nécessité autant de ressources qu'il en faut pour nourrir la planète entière!

*Questions d'ordre éthique, philosophique et/ou morale : En tant qu'être doué de raison et de conscience, qui n'est plus esclave ni des traditions ni des instincts, l'humain peut faire des choix selon des principes moraux. La consommation de chair animale - qui non seulement implique des actes de cruauté, mais en plus est rendue inutile par la présence d'alternatives saines et viables - est contraire aux valeurs éthiques dictées par l'intelligence humaine.

Questions de santé ou de poids : Le végétarisme est de plus en plus prôné par les programmes de perte de poids et les promoteurs de modes de vie "santé".

Prescription médicale : Les médecins peuvent prescrire un régime végétarien dans le but de contrôler certains problèmes de santé ou maladies chroniques, dont l'hypertension et l'hypercholestérolémie.

Religion et/ou spiritualité : Plusieurs mouvements religieux ou spirituels - dont le bouddhisme, l'hindouisme, le taoïsme, le bahâ'isme, la macrobiotique et certaines branches du christianisme (dont l'adventisme) et de l'islam (dont le soufisme) - incorporent une philosophie de végétarisme et de non-violence envers les animaux.

Préférences alimentaires : Certaines personnes n'aiment tout simplement pas le goût de la viande.

Facteurs socio-économiques : Plus cher et souvent plus difficilement accessible, la charcuterie n'est pas un luxe que tout le monde peut se payer. Par exemple, mon père était végétarien à 95% durant son enfance parce que sa famille en Chine était trop pauvre pour s'acheter de la viande.


Do we, as humans, having an ability to reason and to communicate abstract ideas verbally and in writing, and to form ethical and moral judgements using the accumulated knowledge of the ages, have the right to take the lives of other sentient organisms, particularly when we are not forced to do so by hunger or dietary need, but rather do so for the somewhat frivolous reason that we like the taste of meat? - Dr. Peter Cheeke, professeur du Département des sciences animales, Oregon State University

8 commentaires:

  1. Coucou Sophie!
    Tout d'abord bravo pour ce superbe blog, c'est très intéressant!
    Wow, il y a plutôt peu de gens dans mon entourage qui arrêtent de manger de la viande comme ça! Ça doit faire environ 11-12 ans que je n'en mange plus, en tout cas tout ce qui est viande rouge, porc, charcuterie, simplement et d'abord par goût, oui je n'avais jamais été une fan de viande, mais soudain j'ai ressenti un réel et profond dégoût. Il m'arrive de manger parfois du poulet, mais même, ça commence à m'écoeurer.
    Le poisson est resté cependant un plat que j'affectionne, n'ayant pas vraiment l'impression de manger de la viande quand j'en ai un morceau dans la bouche. Mais c'est vraiment le seul produit carne que je mange volontiers.
    Ethiquement parlant, je dois dire que de toute manière ce qu'on achète dans les magasins pour se nourrir et prendre soin de son corps à la base, devient de plus en plus des mines de poison! Mais au final, est-ce plus raisonnable d'acheter des carottes dévitalisées et recolorées, du maïs transgénique, des salades pleines de nitrates, des tomates sans goût, des aliments truffés d'exhausteurs de saveurs, de colorants, d'épaississants, d'anti-oxygènes, conservateurs, agents d'enrobage et j'en passe?
    A part trouver le moyen de faire son propre jardin et l'impasse sur tout ce qui puisse être nocif dans les grandes surfaces (c'est-à-dire bcp trop de choses), quel pourrait être notre impact, dans un monde de consommation, rentabilité, efficacité et dans lequel l'homme en tant qu'être pensant et ressentant passe complètement à la trappe? Crois-tu que le boycott puisse faire son effet?
    Entre nous, pour en revenir à la viande, même si la bête était dépourvue de tout ces produits, antibiotiques etc, je ne la mangerais pas. Pour moi c'est simpement devenu une question de goût...
    Bisous!
    Virginie

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  2. Salut Virginie,

    Merci d'avoir visité le blogue! Je ne savais pas que tu ne mangeais pas de viande, cool!

    Pour ce qui est du poisson, peu importe s'ils ressentent ou non la douleur, la dévastation des océans par la pêche commerciale et la pisciculture est telle que je préfère m'abstenir. Par contre, c'est la seule viande pour laquelle j'ai un peu de flexibilité lorsque j'y suis contrainte (ex : par le voyage) et qu'il n'y a pas d'autres sources de protéines. J'en parle longuement dans "Ton saumon fumé" et "Les sceptiques vous diront" #17 et #18.

    Oui, tu as raison, la plupart des choses que l'on retrouve dans les supermarchés sont des mines de poison. J'en parle dans SCEPTIQUES #13c) : pour réduire notre empreinte écologique et manger santé, il ne faut pas se contenter de manger uniquement des végétaux, mais aussi acheter, autant que possible, des produits locaux et bios. Mais l'industrie de la viande sera toujours pire, du point de vue de l'environnement, puisqu'il est beaucoup plus polluant et utilise beaucoup plus de ressources que l'agriculture. Au Canada, 77% de nos cultures agricoles servent à nourrir le bétail... alors manger de la viande, ça revient à manger un animal souffrant qui lui a mangé des aliments transgéniques, pleins de pesticides, de conservateurs, etc.! Je préfère éliminer cet intermédiaire qui utilise plus d'énergie et d'eau et émet plus de gaz à effet de serre que les plantes!

    Quant à ta dernière question concernant l'efficacité de mon boycott personnel, je te réfère à SCEPTIQUES #10. Mais même si mon végétarisme n'avait aucun impact, je le ferais quand même, question de principe!

    Merci pour tes commentaires! À la prochaine!

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  3. C'est tout bon!

    Je rajouterais: efficacité énergétique!

    Pour chaque kilojoule d'énergie qu'on absorbe en mangeant de la viande, on pourrait en obtenir au moins 10 avec la même surface agricole, si on consommait des végétaux à la place. Les animaux qu'on mange consomment de grandes quantités de fourrage et ont besoin d'espace pour vivre (quoi qu'avec les méga-industries alimentaires, cet espace est ramené au strict minimum et on ne parle pas de "vivre"...). Mais le truc, c'est qu'au moins 90% de l'énergie que les animaux soutirent des plantes qu'ils mangent ne sert qu'à leur existence - digérer, se déplacer, respirer. C'est le maigre 10% restant qui est ammagasiné dans leurs tissus...

    Imaginez tout le monde qu'on pourrait nourrir en réduisant/supprimant notre consommation de viande!

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  4. ANTI-végétarien ! Tellement pathétique

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  5. en tant que vegane je partage complètement ton analyse!!

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  6. Bonjour à toi,
    Pour ma petite histoire, ma première remise en cause à du se faire en 2007. Suite à la chimio que mon père à subi pour un cancer du colon, j'ai commencé à lire quelques ouvrages traitant de prés ou pas cette maladie.
    Il en est ressorti en premier lieu qu'une consommation excessive de viande était loin d'être une alimentation saine. (mon père étant agriculteur à l'époque, différent facteurs peuvent aussi rentrer en compte tel que les pesticides) Motivé j'ai donc commencé à stopper ma consommation de viande, ce qui n'est pas forcément évident. (restauration collective, chez les amis, etc...) J'ai tenu un bon moment, puis petit à petit, je me suis mis à en remanger en essayant de sélectionner les origines d'élevage. (Bio, poulet, lapins de chez mes parents ou voisins)
    Mais quelque chose me dérangeais : Je n’était pas en accord avec mes convictions.
    Ce n'est que récemment en poussant le sujet un peu plus loin, que je me rendis compte de l'impact de l'élevage sur notre monde. Je ne vais pas tout récapituler, cela est très bien détaillé en début de blog.
    Le reportage récent sur ARTE montre comment les citoyens d'occident plus généralement sont insensibles à ce sujet et il serais temps que l'on commence à au moins réduire (énormément) la consommation d'animaux.

    Romain

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  7. Bonjour Sophie je viens juste de découvrir ton blog, je mange de la viande mais franchement je commence(j'ai 38 ans)à me poser des questions je vais lire ton blog afin d'en connaitre plus sur le fait de ne plus manger de viande.En tout cas à partir de maintenant je vais consommer de plus en plus rarement de la viande fini les barquettes au supermarché, je ne supporte plus les conditions de vie des animaux d'élevage pour la viande.
    Merci pour ton superbe blog .

    Fantome.

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  8. Ce blog ne semble plus en activité. Dommage car je viens d'y lire quelques articles intéressant. J'y reviendrai, merci

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